Bonjour, ici Jim. Je prends le relai sur le Carnet de Voyages de cette semaine. Nous allons essayer d’écrire chacun notre tour avec Elodie !
Après avoir quitté Ponts, j’étais encore très préoccupé par l’idée de faire trop de kilomètres pour le camping-car. Bien que la plupart de nos préoccupations étaient maintenant réglées car nous avions parlé à un mécanicien sur Balaguer, trouvé les pièces dont nous avions besoin et les avions commandé, ce n’était qu’une question de temps pour que tout soit réuni à nouveau. Et que l’on retrouve un Bill en pleine forme.
C’est alors que commença… La semaine d’attente la plus longue de notre vie.
Bien que la pièce dont nous avions besoin pour la réparation arriva très rapidement (lundi en fait), les nouvelles pièces commandées en ligne elles mirent plus d’une semaine à arriver ! (Merci les technologies).
Trois jours à Balaguer (Elizabeth Sex)
Nous avons donc attendu à Balaguer en pensant que les pièces que nous avions commandé en ligne arriveraient dans quelques jours. Mais aussi parce que je ne voulais pas conduire trop loin au cas où nous aurions plus de problèmes. Nous étions dans un endroit pratique spécialement pour les campeurs, avec de l’eau et de l’électricité gratuites, c’est juste qu’il n’y avait rien de particulièrement beau à propos de cette ville. Cela nous convenait malgré tout étant donné que nous avions tous les deux du travail.

Nous avons fait la connaissance d’un étrange personnage durant notre attente dans ce lieu, ce qui nous a beaucoup amusé. L’un des autres campeurs autour de nous avait un nom pour sa connexion Wifi assez intéressant : « Elizabeth Sex », malheureusement, nous n’avons jamais trouvé l’origine de ce nom. Aucun de nous n’a eu le courage de poser la question 😉.
Après 3 jours de matchs de football autour du camping-car chaque après-midi (c’était un lieu où les jeunes de Balaguer se retrouvaient toujours en fin de journée), nous avons eu besoin de calme et de nature. Nous avons donc quitté Balaguer malgré les problèmes avec le roulement de roue, sous l’impulsion d’Elodie, qui souhaitait vraiment voir un autre paysage.
Lac Pantano de San Lorenzo, et la moutarde.

Nous avons donc trouvé juste au nord de la ville, à environ 20 km, un beau lac. J’étais toujours très méfiant des dégâts causés à la roue, mais je devenais un peu plus aventureux, tout en adoptant une conduite prudente, avec une pause toutes les 30 minutes, pour que la chaleur ne s’accumule pas.
Toute la journée, nous avons travaillé dans le camping-car à côté du magnifique lac avec des grimpeurs autour de nous. Tout paraissait normal, mais je surveillais la température du frigo régulièrement, car il faisait un peu plus chaud que la normale. Ce qui n’est pas un problème majeur mais je pensais déjà au pire : avons-nous besoin d’un nouveau frigo ? Qu’est-ce qui se passe s’il ne fonctionne plus ?
Était-ce le gaz, la glace, autre chose? S’il vous plaît, ne me dites pas que nous avons un nouveau problème !
Au final, je finis par trouver ce qui n’allait pas : le moutarde bloquait le ventilateur du frigo… Sacré moutarde.
La saga du gaz …
Le lendemain, toujours au bord du lac, nous travaillions en profitant de la vue magnifique et de l’eau bleue. Tout allait plutôt bien jusque-là.
Plus tard dans l’après-midi, je décidai de me faire un café, et le drame arriva. Nous n’avions plus de gaz ! Ce n’est pas un problème normalement, mais en Europe, chaque pays a un système complètement différent pour les bouteilles et le gaz. Le gaz fait également fonctionner le réfrigérateur, donc pour le deuxième jour consécutif, nous avions des problèmes de réfrigérateur.
J’avais anticipé ce problème et j’avais, fort heureusement, pu trouver quelqu’un qui vendait une bouteille de gaz espagnole à bon marché dans un village pas trop loin. Nous nous dirigeâmes donc de ce pas vers ce village. Il était assez facile d’obtenir la bouteille, même s’il fallût user de nos meilleures compétences en Tétris pour pouvoir ranger la nouvelle bouteille, deux fois plus grande que l’ancienne, dans l’espace dédié (voir l’image).

Peu après, nous nous rendîmes dans un petit magasin de bricolage pour obtenir un régulateur pour la bouteille car ceux que j’avais ne correspondaient pas. Nous fîmes face à un nouveau problème : l’embout en Espagne est comme en Australie, il se resserre dans la direction opposée. Donc cela ne fonctionnerait pas.
Heureusement, et comme nous l’avons constaté partout où nous sommes allés jusqu’à présent, les gens sont toujours très serviables, même lorsque vous ne parlez pas la même langue, vous pouvez réussir à communiquer. Ainsi, le propriétaire du magasin a procédé à la découpe de certaines pièces que j’avais et en a utilisé quelques-unes pour assembler un raccord personnalisé qui relierait la bouteille de gaz espagnole au système de gaz que nous avions. Il nous a même fait une réduction sur le prix final ! Quelle chance !
Cela montre vraiment que peu importe où vous allez, il y a toujours des gens autour de vous qui sont prêts à vous aider.
Réparations
Finalement, après une semaine d’attente, les pièces sont enfin arrivées pour la réparation et nous avons été soulagés. Nous sommes donc allés chez le mécanicien le lundi matin sachant que les pièces seraient livrées ce jour-là et avons décidé d’attendre leur arrivée.

Juste avant le déjeuner, on a frappé à la porte, il était temps. Nous avons laissé le camping car avec eux pendant environ 6 heures pour que les pièces soient changées. Nous avons déniché un café aux alentours et nous nous sommes aussi rendus à la bibliothèque pour pouvoir travailler.
Quand nous sommes revenus, le mécanicien avait conduit le camping-car et nous avait dit que tout allait bien, aucun bruit, Bill était de retour !
Nous avons donc salués toute l’équipe avec enthousiasme et avons pris la route. Pour être sûr, je décidais tout de même vérifier que tout allait bien après environ 30 km.
Mon cœur se serra lorsque je touchais le joint, à l’intérieur de la roue sous le camping-car, c’était encore très chaud. Assez chaud pour que je ne puisse le toucher qu’une seconde sans me brûler.

Nous retournâmes immédiatement chez le mécanicien, il était abasourdi par ce qui se passait car la chaleur semblait provenir d’une pièce remplacée seulement 3 semaines plus tôt.
Une autre nuit à Balaguer
Le mécanicien nous demanda de retourner le voir le lendemain matin et il effectua une enquête plus approfondie sur le problème, mais après avoir vérifié tout ce qu’il pouvait vérifier, la réponse fût retentissante : « je ne sais pas… »
Il nous conseilla de conduire sur de courtes distances, environ 30 minutes, et de mettre de l’eau sur les pièces pour les refroidir afin que nous puissions continuer à conduire.
Inutile de dire que ce n’était pas du tout une option pour nous, donc la saga de Bill continua.
En route pour Tarragone
Après cela, nous décidâmes de continuer vers Tarragone où nous avions trouvé un concessionnaire Mercedes qui, je l’espère, pourrait nous aider à résoudre le problème.
Affaire à suivre…
Bon courage.pour la suite
Les Espagnols st tres serviable c est ce que j avais ressenti lors de mon voyage en Espagne il y a longtemps
Bisous